L'HOMME QUI VOULAIT CONNAITRE LES PENSEES DES AUTRES
il était une fois un homme
dont l'ambition était de pouvoir connaître à fond ce qui se passait
dans le coeur des autres hommes et de lire dans leurs pensées.
il se rendit un jour sur la montagne solitaire où habitait un sage réputé pour ses connaissances et sa maîtrise des lois de la vie.
Après une longue marche et une longue escalade, notre homme se retrouva devant le sage, assis paisiblement devant sa cabane.
- que recherches-tu? lui demanda le sage. Quelle préoccupation dirige tes pas vers moi?
l'homme répondit:
- oh toi dont la sagessse est éternelle et si profonde, je voudrais que tu m'apprennes comment lire dans le coeur des autres êtres humains et la manière de lire leurs pensées comme si c'était la mienne.
- Bien mon fils, dit le sage. Je t'aiderai à connaitre tout cela et tout de suite.
le vieux sage prit alors une rose fraîchement éclose et la lui tendit.
l'homme prit la rose et l'oberva curieusement.
- Maintenant, repris le sage, commences à en détacher les pétales une à une jusqu'à la dernière. Une fois que seras arrivé à en détacher la dernière et que tu auras atteint le coeur de la rose, tu acquérras immédiatement le pouvoir que tu désires. Maintenant, mets-toi au travail.
Ayant dit cela , le sage se replongea dans sa méditation, semblant apparement ne plus se préoccuper de la présence de son visiteur.
L'homme se mit donc à arracher les pétales avec application en se disant que vraiment, c'était très facile après tout.
Cependant, cinq minutes après, il commença à s'inquiéter. A ses pieds, il y avait des pétales de roses qui commençaient à former une sorte de tapis de fleur. La rose, elle même restait intacte.Bien sûr, à certains moments, elle semblait sur le point d'être débarassée de ses dernières pétales, mais par on ne sait quel phénomène, elle reprenait sa forme initiale.
L'homme ne se découragea pas , sentant qu'il avait un peu trop vite jugé le travail en le qualifiant de facile. Une heure après, des pétales, il en avait jusqu'aux genoux. la rose semblait plus intacte que jamais. Il ne se découragea pas cependant.
Des pétales, il en avait maintenant jusqu'au ventre.
Vers le milieux de la journée, le tas de pétales avait pris des proportions considérables. Il en avait maintenant presque jusqu'aux épaules.
C'est vous dire à quel point il s'était acharné, s'était appliqué et vous dire aussi sa fatigue, sa frustation et surtout son ahurissement grandissants.
Il commençait à se demander si le sage ne s'était pas tout simplement moqué de lui.
N'en pouvant plus, il interpella le sage. N'obtenant aucune réponse, il voulut se dégager pour aller vers lui. les mouvements qu'il fit pour écarter de lui le tas de pétales lui firent lâcher la rose et il ne put la retrouver.
Le sage , alors, ouvrit les yeux et le regarda.
- As-tu compris?
- Compris quoi? demanda l'homme surpris.
- Tel l'océan sans fond est le coeur de l'homme, tel l'infini de l'espace est sa pensée. Ne t'afflige pas d'avoir perdu cette rose, car de toute manière, tu n'aurais pas réussi à en détacher toutes les pétales. Eusses- tu continué dans ta tâche, les pétales t'auraient enseveli.
Je me suis servi de cette rose pour te montrer qu'il est difficile, voire impossible de lire les pensées, de sonder l'esprit de l'homme.
Tu peux cependant y arriver si tu arrives à comprendre ceci:
Tu peux arriver à sonder le coeur des autres hommes et lire en eux, seulement si tu arrives à sonder ton propre coeur,maîtriser correctement tes propres pensées.
Ne sommes nous pas faits à partir de la même substance?
En arrivant à cet étape de ta propre maîtrise, ce n'est pas seulement l'esprit des autres hommes que tu arriveras à sonder, mais l'esprit de l'univers entier.
Vas maintenant, je t'ai dit tout ce que je pouvais te dire, appris tout ce que je pouvais t'apprendre.
il se rendit un jour sur la montagne solitaire où habitait un sage réputé pour ses connaissances et sa maîtrise des lois de la vie.
Après une longue marche et une longue escalade, notre homme se retrouva devant le sage, assis paisiblement devant sa cabane.
- que recherches-tu? lui demanda le sage. Quelle préoccupation dirige tes pas vers moi?
l'homme répondit:
- oh toi dont la sagessse est éternelle et si profonde, je voudrais que tu m'apprennes comment lire dans le coeur des autres êtres humains et la manière de lire leurs pensées comme si c'était la mienne.
- Bien mon fils, dit le sage. Je t'aiderai à connaitre tout cela et tout de suite.
le vieux sage prit alors une rose fraîchement éclose et la lui tendit.
l'homme prit la rose et l'oberva curieusement.
- Maintenant, repris le sage, commences à en détacher les pétales une à une jusqu'à la dernière. Une fois que seras arrivé à en détacher la dernière et que tu auras atteint le coeur de la rose, tu acquérras immédiatement le pouvoir que tu désires. Maintenant, mets-toi au travail.
Ayant dit cela , le sage se replongea dans sa méditation, semblant apparement ne plus se préoccuper de la présence de son visiteur.
L'homme se mit donc à arracher les pétales avec application en se disant que vraiment, c'était très facile après tout.
Cependant, cinq minutes après, il commença à s'inquiéter. A ses pieds, il y avait des pétales de roses qui commençaient à former une sorte de tapis de fleur. La rose, elle même restait intacte.Bien sûr, à certains moments, elle semblait sur le point d'être débarassée de ses dernières pétales, mais par on ne sait quel phénomène, elle reprenait sa forme initiale.
L'homme ne se découragea pas , sentant qu'il avait un peu trop vite jugé le travail en le qualifiant de facile. Une heure après, des pétales, il en avait jusqu'aux genoux. la rose semblait plus intacte que jamais. Il ne se découragea pas cependant.
Des pétales, il en avait maintenant jusqu'au ventre.
Vers le milieux de la journée, le tas de pétales avait pris des proportions considérables. Il en avait maintenant presque jusqu'aux épaules.
C'est vous dire à quel point il s'était acharné, s'était appliqué et vous dire aussi sa fatigue, sa frustation et surtout son ahurissement grandissants.
Il commençait à se demander si le sage ne s'était pas tout simplement moqué de lui.
N'en pouvant plus, il interpella le sage. N'obtenant aucune réponse, il voulut se dégager pour aller vers lui. les mouvements qu'il fit pour écarter de lui le tas de pétales lui firent lâcher la rose et il ne put la retrouver.
Le sage , alors, ouvrit les yeux et le regarda.
- As-tu compris?
- Compris quoi? demanda l'homme surpris.
- Tel l'océan sans fond est le coeur de l'homme, tel l'infini de l'espace est sa pensée. Ne t'afflige pas d'avoir perdu cette rose, car de toute manière, tu n'aurais pas réussi à en détacher toutes les pétales. Eusses- tu continué dans ta tâche, les pétales t'auraient enseveli.
Je me suis servi de cette rose pour te montrer qu'il est difficile, voire impossible de lire les pensées, de sonder l'esprit de l'homme.
Tu peux cependant y arriver si tu arrives à comprendre ceci:
Tu peux arriver à sonder le coeur des autres hommes et lire en eux, seulement si tu arrives à sonder ton propre coeur,maîtriser correctement tes propres pensées.
Ne sommes nous pas faits à partir de la même substance?
En arrivant à cet étape de ta propre maîtrise, ce n'est pas seulement l'esprit des autres hommes que tu arriveras à sonder, mais l'esprit de l'univers entier.
Vas maintenant, je t'ai dit tout ce que je pouvais te dire, appris tout ce que je pouvais t'apprendre.
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