IMASSINE

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ARTISANAT

ARTISANAT

L’Artisanat joue un rôle très important dans l’économie de la province de Ouarzazate et représente l’une des caractéristiques fondamentales de la vie quotidienne de cette ville.

Grâce à des subventions, nationales et internationales, plusieurs coopératives et corporations ont vu le jour.  Ainsi une large variété de produits, à base de bois, métal, laine, argile, pierre, cuivre et os, s’est développée et dont le travail s’est beaucoup amélioré tout en gardant son authenticité. 

Les tapis 

vis1535.jpgParmi les activités artisanales, le tissage est le plus ancien à ouarzazate. Le tapis ou «Tazarbit», tissé pratiquement dans tous les villages environnants de Ouarzazate, est destiné à usage domestique mais aussi commercial.

vis1522.jpgLe tissage pour, ces régions, est tout un savoir-faire ancestral qui se transmet à domicile et au sein de la même famille.
En effet, la mère initie sa fille à la confection d’un tapis comme elle l’initie à l’art culinaire. De son côté la jeune tisseuse doit être capable de mémoriser une technique, un savoir-faire, doit aussi intérioriser les motifs décoratifs et doit avant tout avoir le goût des couleurs et de ses gammes.
Le tapis, de Ouarzazate et de ses régions, est reconnu par la qualité de sa laine, par l’éclat de ses couleurs, et par son petit format.
La femme s’occupe du tissage et du modelage des tapis et le mari s’occupe de la commercialisation dans les marchés hebdomadaires.

 Le tapis est une tradition plutôt berbérophone car, c ‘est dans le Sud marocain, dans le Haut et le Moyen Atlas, que le tapis a connu son épanouissement (sous le nom de Tazarbit).

Le Centre Ait Ouaouzguit est l’un des principaux berceaux de cette production artisanale. Ce Centre de renommée mondiale est situé dans le Haut Atlas, là où la confection des tapis prédomine.

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Les roseaux 

La tête penchée, le dos courbé, les mains agiles, l’artisan se presse de travailler les tiges de roseaux appelées « gssab ».

vis1453.jpgGrâce à ses doigts agiles, il nous offre une panoplie de chefs d’œuvres naturels ornementaux : des fauteuils, des bibliothèques, des tables, des chaises, des paniers…

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La poterie 

chateauaiguespotier4.jpgLa poterie berbère est généralement en terre blanche cuite dans des fours anciens ce qui n’est pas le cas dans les autres villes du Maroc. Elle est incisée ou estampée, peinte en noir ou en rouge. Les motifs décoratifs sont souvent ceux du henné sur une main. La production est destinée souvent à usage domestique mais aussi pour la vente : plats, jarres, cruches souvent de grandes tailles.

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Les bijoux 

Le travail des bijoux est considéré comme un art. Il demande beaucoup de patience, de finesse et d’ardeur. Il sait se faire discret comme il sait se montrer imposant lors de grands événements (Cérémonies, Ahidouss…).
Aujourd’hui, on peut encore les apprécier lors des moussems et des fêtes où les femmes berbères, avec leurs beaux costumes traditionnels, se pavanent avec.
Comme bijoux berbères, on pourrait citer les fibules, les bracelets berbères…

Les Fibules

dbfibule2front66fm1.jpgGrandes ou petites, plaques triangulaires reconnues comme bijoux berbères de l’orfèvrerie, elles servent à maintenir les tuniques des femmes. En effet, elles transpercent et bloquent l’épaisseur des tissus pour les maintenir ensembles. Ainsi la fibule, à elle seule, est symbole de protection.

Le Bracelet

La femme marocaine, et en particulier la femme berbère, ne saurait se passer de bijoux en argent, qui autrefois permettaient de reconnaître juste au premier coup d’œil son appartenance  tribale.

En effet, il y a le bracelet « Safar », le bracelet « Loubane », le bracelet « Sahraoui », le bracelet «  Berbère » et d’autres encore. Ce dernier est le plus beau et sa beauté réside dans la diversité des techniques avec lesquelles il est fait.

Parmi elles, on pourrait citer : le niellage ( les dessins gravés du bracelet sont remplis avec un alliage à base d’antimoine) et le filigrane( remplissage avec dentelle de fils d’argent).

Les poignards 

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Il suffit d’évoquer le mot « poignard » pour que les habitants de Kelaa M’gouna vous annoncent Douar AZLAG, une agglomération de près de 600 habitants à quelques kilomètres de Kelaa M’gouna. Ses habitants se sont spécialisés dans la fabrication des poignards.

Les membres de la coopérative AZLAG des poignards parlent avec fierté de ce métier qui leur était transmis de leurs ancêtres perpétuant la tradition des artisans juifs. Ils fabriquent également des manches et des fourreaux de poignards en bois de cèdre ou en os de dromadaire.

 

 


LES RITES DE CONSTRUCTION DANS LE DADES