IMASSINE

IMASSINE

TAMAZGHA

TAMAZGHA

 

Tamazgha !

Déchiquetée ;

De tout temps,

Sauvagement blessée.

Afriquia,

Césarienne et Tingitane,

Tunis, Algérie, Mali,

Maroc, Mauritanie.

Le sécateur tranchant, à vif,

Dans la chair bien vivante.

Où est l'ère,

Des Canaries Siwa ?

La Kabylie , le messager.

 

Quand c'était de guerre égale,

De bravoure, tu as vécu.

Vaincue par l'Europe nouvelle,

Ta culture, l'opprobre subit,

A même sa terre.

 

Quand Horus, alias Hêro,

Quitta, de Mmizrâ, la terre,

S'élevant vers les cieux,

Il n'eut pu tolérer,

Que, si bas,

Tu sois tombée ;

Réduite à mendier,

Tendue, la main de paix,

Que ton essence

Ne soit malmenée.

 

Les pierres, par les vents, communiquent ;

L'humain jugulé.

Dieu Politis,

A tout va, sème l'ivraie,

Sur plaines et plateaux ;

Et souffrent la graine.

 

Et malgré les dégâts,

Les vernis, les apparats,

L'âme amazighe demeure ;

Nourrie par Meryaz,

Dda Lmulud et Sifaw,

Maâtob,

Jugurtha, Masinissa ;

Et d'autres moult noms.

 

Le sable du désert

Reconnaît le frère de la mer.

La touffe sèche

Savoure la rosée lointaine.

La pierre de mousse couverte,

Une tendre pensée,

Pour l'erg assoiffé.

 

Imouzagh, Amazigh, Tamazight!

Que l'Afrique revive,

Renaisse Tamazgha.

Et que l'orient

Garde son chergui brûlant.

Ici, tolérance ;

Intégrisme, là-bas.

 

Hha Oudadess



20/02/2008
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